En conclusion, ce travail a permis de mettre en évidence la richesse potentielle contenue dans les mécanismes présents dans la nature et leur application à des matériaux utiles à l'activité humaine : c'est la démarche du biomimétisme.
L'effet lotus est un bon exemple de biomimétisme.
En choisissant de travailler sur cet effet, nous avons observé la feuille de lotus à l'échelle macroscopique et microscopique, ce qui nous a permis de comprendre son principe d'action, la super-hydrophobie.
Nous avons étudié comment l'on pouvait réaliser une telle structure hydrophobe en utilisant les principes physiques comme la tension superficielle et les composés tensioactifs, ainsi que les modèles qui ont été définis par les scientifiques.
Cette réflexion nous a conduit à l'étude d'une peinture autonettoyante comme application industrielle. Nous avons réalisé une expérience avec un échantillon de cette peinture (de la marque Lotusan(R)), qui reproduit donc l'effet lotus.
Cette peinture, comme les différents autres matériaux, conçue dans l'esprit biomimétique constitue une technologie d'avenir.
Mais, comme nous l'avons vu, certaines applications peuvent nécessiter le recours à des produits ou techniques qui peuvent s'avérer polluants.
L'enjeu des années à venir sera donc de réussir à développer des matériaux ou procédés, permettant de réconcilier progrès technologique et respect de l’environnement.
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